
Street art à… Lens, rue Notre-Dame-de-Lorette
Retour en images sur le festival Charbon’heurs qui a eu lieu à Lens ce samedi 26 et dimanche 27 juillet. Environ 200 graffeurs ont contribué à transformer la rue Notre-Dame-de-Lorette, au coeur de la Cité 4, en une galerie à ciel ouvert. Et bien sûr, nous étions présents au rendez-vous !
C’est Bertrand Parse, un artiste graffeur originaire de Lens, fort de plus de 20 ans d’expérience, qui a imaginé ce festival qui est soutenu par la Ville de Lens, la Communauté d’agglomération de Lens-Liévin et le bailleur social Maisons & Cités. Les fresques resteront visibles jusqu’à la mise en œuvre du projet d’aménagement de l’ERBM : L’Engagement pour le Renouveau du Bassin Minier du Nord et du Pas-de-Calais.
Différentes thématiques sont représentées : le paysage du bassin minier, les mineurs et bien sûr un clin d’œil au Racing Club de Lens… Une belle manière de mettre en valeur une grande partie de l’histoire de cette ville et du territoire ! C’est en direct, sous nos yeux, que les artistes réalisent leurs fresques. Certains sont seuls, d’autres travaillent en équipe. Il y a des graffitis mais aussi des fresques de 8m de haut peintes à l’aide d’une nacelle.
Dans cette rue où l’on trouve beaucoup de maisons vacantes et de logements destinés à être démolis, les habitants et les promeneurs sont invités à échanger avec les artistes et à participer à une fête de quartier conviviale.
Et ça commence fort, avec l’oeuvre de l’artiste Zoia que j’ai vraiment apprécié et qui fait un carton sur les réseaux !
Elle écrit sur sa page Instagram : « J’ai pris un grand plaisir à peindre ce mineur, je tiens à remercier tous les habitants du quartier, tous les passants, les gens qui sont venus me voir, j’ai rarement eu autant de bienveillance et d’émotion pendant la production d’une peinture spontanée en extérieur, et ce pendant tout le processus, j’ai limite retrouvé foi en l’humanité, Lens i’ll be back »
Et ça continue…
Des chevalements, témoins du passé industriel et de l’extraction charbonnière, qui font partie du paysage du bassin minier.
Là, on reconnaît le personnage Jean Mineur, casque et pic à la main, une icône de la publicité française qui a popularisé l’image du mineur dans les salles de cinéma. Vous vous souvenez-tous du numéro ? 😉
Un Schtroumpf mineur, par Bertrand Parse.
Ces magnifiques portraits de mineurs par Mathieu Segard, alias Yoze.Two et Geograffeur, de son vrai nom Geoffrey Barbaud.
Et une autre merveille ici en cours de création !
Steph alias Sneuf, artiste visuelle sur Lille, spécialisée dans le graphisme et artiste peintre.
Du pochoir en cours de réalisation…
Bien sûr, l’équipe de foot locale connue de tous est représentée.
Et bien d’autres encore…
Bravo aux artistes pour leurs créations et un grand merci aux organisateurs pour cette exposition éphémère à ciel ouvert ! 🙂
