Livre la dernière des Stanfield de Marc Lévy
Lecture

La dernière des Stanfield de Marc Lévy

Une nouvelle lecture de l’auteur Marc Lévy : le livre « La dernière des Stanfield » paru en 2017. Depuis quelques années je suis plutôt adepte des histoires vraies et des témoignages mais les romans de Marc Lévy me plaisent toujours autant et savent tenir en haleine.

Une lettre anonyme emmène Eleanor Rigby, journaliste au magazine National Geographic, de Londres à Baltimore pour un mystérieux rendez-vous. A l’autre bout du monde, au Québec, un certain George Harrison reçoit lui aussi le même courrier avec le même rendez-vous… Une histoire intrigante qui nous ramène des années en arrière pour découvrir trois générations de Stanfield, avec leurs secrets et leur non-dits. Une enquête qui se lit avec plaisir et qui mêle humour, amour et intrigue. On comprend l’histoire progressivement et notamment un passé commun à nos deux personnages, que l’on peut deviner dès le début avec la référence commune aux Beatles.

Extraits du livre

« Deux jours après que nous l’avons portée en terre, Papa nous a réunis autour de la table familiale et nous a formellement interdit de tirer des têtes d’enterrement. La mort de Maman ne devait en aucun cas amoindrir ce qu’ils avaient construit pour nous, au prix de tant d’efforts : une famille joyeuse et soudée. »

« Mes chéris, un jour vos parents meurent, et puis un autre jour ce sera votre tour, alors passez une bonne journée (…) »

« (…) il m’aura fallu parcourir la planète pour découvrir que la splendeur de cette diversité était partout dans mon quotidien, qu’il me suffisait de pousser la porte de notre immeuble et d’être plus attentive aux autres pour la constater. »

« (…) on ne sait de nos parents que ce qu’ils veulent bien nous dire, ce que l’on veut bien voir d’eux, et l’on oublie, car c’est dans l’ordre des choses, qu’ils ont vécu avant nous. »

« Ils sont soixante-sept pensionnaires à occuper les chambres de la Résidence du nouvel âge. C’est un bataillon de fantômes en habits d’être humains que la vie a quittés sans qu’ils s’en rendent compte. »

« On ne se débarrasse jamais tout à fait d’un mensonge, quand on finit par y croire soi-même. »

« Le plus grotesque dans tout cela, c’est que je ne vais même pas mourrir de cette maladie, je vais juste oublier et je n’arrive pas à savoir si c’est un mal ou une bénédiction. »

« Je repensai à la tendresse de mon père, à ses paroles réconfortantes chaque fois que je n’allais pas bien, à sa douceur et son intelligence quand il m’aidait à me tirer d’un mauvais pas, à la complicité dont il avait nourri mon enfance, à tout ce temps qu’il m’avait consacré (…) »

« Il faut que tu vives, pour moi, pour ta mère, pour tous ceux qui, comme nous, sont persécutés. Fais de cette vie une réussite éclatante, (…) »

« Des enfants meurent tous les jours sous des bombes, ou de faim, ou d’épuisement à force de travailler dans des conditions innommables et des gens vont manifester contre ceux qui s’aiment parce qu’ils sont du même sexe ! Quels hypocrites ! »

« Seules comptent les oeuvres d’art, car elles sont éternelles, ceux qui les détiennent n’ont que peu d’importance, ils s’en iront un jour. N’est-ce pas la délicieuse humilité qu’elles nous apprennent ? »

« Un vieillard qui meurt, c’est une bibliothèque qui brûle, a dit un poète africain, je voulais découvrir tous les livres qui étaient en elle, même si elle les avait oubliés ? »

« Il y avait tant d’amour et de patience dans les gestes de ce fils, son écoute était si forte que j’aurais pu me résoudre à perdre la mémoire pour que l’on m’aime autant. »

Avez-vous lu « La dernière des Stanfield » ? Ou d’autres livres de Marc Lévy ?

N’hésitez pas à découvrir mes autres lectures !

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