Pont du 25 avril et vue sur le Tage et le Cristo Rei Lisbonne.
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Retour sur notre séjour à Lisbonne

Nous nous sommes rendus dans la capitale portugaise du 7 au 12 juin 2015. Lisbonne, « Lisboa », est une capitale européenne que je souhaitais visiter depuis quelques temps. Surnommée la ville aux sept collines, elle possède de nombreux points de vue permettant d’admirer la ville depuis les « miradouros ». On y a passé un très agréable séjour, le soleil étant chaque jour au rendez-vous !

Nous sommes partis un dimanche de Bruxelles-Zaventem avec la compagnie Vueling pour un peu moins de 150€ l’aller-retour pour deux. Nous arrivons à l’appartement en fin de journée, location réservée via Airbnb pour environ 250€. 

Mouraria

Pour ce premier soir, nous optons pour un restaurant recommandé dans notre guide : « The Food Temple ». Il est perdu dans les ruelles du Mouraria. Dans ce vieux quartier de la ville, on peut voir sur les murs de grands portraits noir et blanc de chanteurs. Ce sont des œuvres de la photographe anglaise Camilla Watson. Au détour d’une rue, on peut reconnaître le chant traditionnel mélancolique et typiquement portugais : le fado.

C’est l’un des quartiers les plus authentiques de la capitale portugaise et le berceau du fado. Nous sommes partis à la recherche du restaurant, en passant par des escaliers, des ruelles étroites, des vieux immeubles décrépits avec le linge qui sèche aux fenêtres et les guirlandes colorées… Et ça valait le coup de chercher car ce fut une très bonne surprise !

Rossio

Le lendemain, lundi 8 juin, nous avons visité les quartiers Rossio, Chiado, Alcantara, Santo Amaro et Baixa. Habitant non loin de la praça da Figueira, c’est par le quartier Rossio que nous avons commencé notre découverte de Lisbonne. 

La plaça Rossio (ou plaça Dom Pedro IV) est depuis le Moyen Âge le cœur historique de la ville. On y passe forcément en visitant le centre. Chaque jour des milliers de touristes et lisboètes s’y croisent. Composée de deux fontaines et d’une statue du roi Dom Pedro IV (roi de Portugal et premier empereur du Brésil), on y trouve aussi de belles terrasses, des cafés et pâtisseries ainsi que le théâtre national Dona Maria II.

En hauteur, on peut voir une église en ruine que l’on verra ensuite de plus près (l’église de Carmes). C’est un très beau lieu ! On a pu admirer les pavés de mosaïques, qui s’étirent en mouvements ondulants sur la place. 

Les trottoirs de Lisbonne

Au même titre que le fado et les azulejos (carreaux de faïence décorés, ornés de motifs géométriques ou de représentations figuratives), la chaussée à la portugaise (la « calçada portuguesa ») est l’un des symboles culturels du Portugal.

Visiter Lisbonne, c’est aussi regarder par terre ! Le sol est pavé de magnifiques mosaïques composées de pavés noirs et blancs (en calcaire et en basalte) qui brillent au soleil (et doivent glisser par temps de pluie). Ce sont donc de pures œuvres d’art que l’on peut admirer sur les trottoirs de la ville. On trouve des ondes, des arabesques, des motifs géométriques… et même un QR code ! 

D’après les recherches sur Internet, c’est le château Saint-Georges qui est le premier lieu à avoir été pavé. Le succès a été important et les paveurs ont rapidement œuvré dans d’autres quartiers. D’autres villes du pays et à travers le monde (dont l’histoire a été marquée par la culture portugaise) ont également reproduit ces pavés typiques. Malheureusement, les paveurs sont de moins en moins nombreux (il ne serait plus qu’une vingtaine à Lisbonne). Et pour des raisons budgétaires au Portugal, la tendance est de réduire la chaussée artistique.

Chiado

L’ascenseur de Santa Justa (elevador de Santa Justa) permet depuis 1902 de passer du quartier Baixa au Chiado sans effort. On le surnomme également « Elevador do Carmo », du nom de la charmante petite place qu’il rejoint. C’est d’ailleurs là que nous avons mangé, en terrasse (restaurant « Maria do Carmo »), entourés des arbres en fleurs et de l’église « do Carmo » ou « Convento do Carmo » (couvent des Carmes) qui domine le quartier Rossio depuis le XIVème siècle.

Du côté « Chiado », étant en hauteur, nous avons une superbe vue sur les quartiers et aussi sur le château. Avec sa nef à ciel ouvert, l’église de style gothique est restée en l’état depuis le tremblement de terre de 1755 et est visible de loin. Le cœur et le corps principal de l’église ont toutefois été rebâtis et restaurés en musée archéologique.

Le quartier a été lui aussi rebâti après la catastrophe… puis a été ravagé par un incendie en 1988. Aujourd’hui il n’y a plus de traces de cet incident. On trouve dans le quartier des librairies, restaurants, petites boutiques, grands magasins et jolies devantures. Il y a notamment la « casa do Ferreira das Tabuletas », recouverte d’azulejos. Une superbe décoration comme ce qui se faisait au XIXème siècle sur les façades des magasins, marchés, gares et certaines maisons individuelles. Sur la rue Garrett, à proximité de l’opéra et des tables du café Brasileira, une statue du poète Fernando Pessoa originaire de Lisbonne. 

Baixa, « la ville basse »

On a donc dans ce quartier l’ascenseur de Santa Justa, visité pour sa vue et pour son architecture. Construit en fer forgé et décoré dans un style néogothique, il mesure 45 mètres de haut. 

On découvre de nombreuses rues piétonnes et commerçantes et un arc de triomphe qui fait office de porte d’entrée. Il mène de la rue Augusta à la célèbre place du commerce.

La place du commerce

La « praça do Comércio » (ancienne place du palais royal) est entourée de bâtiments jaune safran. On y trouve une statue équestre du roi José Ier qui trône au centre. Un marché artisanal s’installe sous les arcades le week-end. On peut profiter de la vue sur le Tage, du pont du 25 avril et de la silhouette du Cristo Rei. Il s’agit d’un sanctuaire et monument religieux (le Sanctuaire du Christ Roi) de 110 mètres de haut, construit en 1959, situé à Almada, ville voisine. Le Cristo Rei rappelle le plus connu « Christ Rédempteur » qui domine la ville de Rio de Janeiro au Brésil.

Santo Amaro et Alcântara (le pont du 25 avril)

L’après-midi, nous nous sommes dirigés à pied vers le pont du 25 avril (ponte 25 Abril en portugais). Il était en fait plus loin que nous l’imaginions… On en rigole aujourd’hui mais, la route était longue en pleine chaleur !

Nous nous sommes un peu perdus dans le quartier Santo Amaro ou « quartier des docks » que nous avons donc eu le temps de visiter et notamment un petit village créatif sympa : LX Factory. Il s’agit d’une ancienne friche industrielle qui est maintenant occupée par des boutiques de designers, de galeries d’art, de boutiques de mode et déco, de bars et restaurants…

Nous avons ensuite réussi à nous diriger vers le Tage et le pont du 25 avril. Il s’agit d’un pont routier et ferroviaire (les trains passent en dessous des véhicules) en acier rouge qui mesure plus de 2km et qui relie la capitale à la ville d’Almada (où se trouve le Cristo Rei). Il date de 1966 et fut le premier pont à enjamber le Tage, il n’aura fallu que 4 ans pour le réaliser. Avec sa couleur rouge, il rappelle le pont du Golden Gate Bridge de San Francisco. 

Lisbonne a, tout comme Londres ou Amsterdam, réhabilité ses quais. Les quais de Alcântara (« Docas »), avec ses bars, restaurants et discothèques. C’est un lieu fréquenté aussi bien par les touristes que par les lisboètes, en particulier la nuit. Petit arrêt pour prendre des photos, boire un verre (et surtout nous reposer un peu) avant de rejoindre le centre-ville, en bus cette fois !!

Le soir, nous avons choisi le restaurant « Babete Restaurant…e… ? » dans le quartier Bairro Alto, au hasard d’un escalier. La terrasse où nous avons mangé est située sur une sorte de grand palier avec des escaliers avant et après. Nous avons ensuite admiré la vue sur la ville depuis le Miradouro de Sao Pedro de Alcântara, très animé.

Les « miradouros »

On surnomme Lisbonne « la ville aux sept collines ». On peut observer la ville en hauteur, depuis les belvédères (« miradouros » en portugais) qui offrent des panoramas exceptionnels. Cela permet d’avoir un autre regard sur la ville.

On peut citer les miradouros de Sao Pedro de Alcântara, das Portas do Sol, de Graça, de Senhora do Monte, de Santa Catarina do Adamastor, de Santa Luzia… Certains sont très animés, avec des cafés en plein air. D’autres moins fréquentés, on peut s’y détendre et contempler la vue dans le calme. On découvre également, au hasard d’un escalier, d’un porche, d’une rue, d’incroyables points de vue !

Pour y accéder plus facilement, on peut utiliser les funiculaires (« ascensores » en portugais) et les tramways (« électricos »).

Les « ascensores » et « électricos »

Les « ascensores » ou « elevadors » ont été mis en service à la fin du XIXème siècle. Ils sont classés monuments historiques depuis 2002. Il en existe trois : l’ascensor da Glória (à deux pas du miradouro de Sao Pedro de Alcântara), l’ascensor do Lavra et l’ascensor da Bica. Ils permettent aux lisboètes de grimper les côtes sans effort mais sont aujourd’hui préférés par les touristes. Il y a aussi l’elevador de Santa Justa dont j’ai déjà eu l’occasion de parler, dans le quartier Baixa. 

Les « électricos » sont les célèbres tramways jaunes de Lisbonne, symboles de la capitale. Le premier tramway électrique est entré en service en août 1901. Il est très utile pour se déplacer car les pentes sont parfois raides. Certains n’ont pas changé et garde leur authenticité (hormis qu’ils sont de plus en plus recouverts de publicités), avec leurs petites banquettes et leur habitacles en bois.

Il existe actuellement cinq lignes : 12, 15, 18, 25 et 28. Cette dernière est la plus utilisée, elle monte et descend dans les rues pittoresques de la ville et permet de visiter d’une autre manière les plus beaux quartiers. Touristes et locaux prennent ensemble cette ligne mythique, le tramway 28 étant une icône à Lisbonne (ce qui implique du monde). Les trams verts et rouges sont réservés aux déplacements touristiques, avec commentaires audio.

Le mardi 9 juin, nous avons mangé un sandwich en terrasse sur la place du commerce avant de prendre le tramway 15E direction Belém, à environ 15 minutes de là. Belém est connu pour être le lieu de départ de nombreux explorateurs pour leurs voyages à travers le monde. Notamment celui de Vasco de Gama parti à la conquête des Indes en 1497. Un peu éloigné du centre de Lisbonne, c’est aujourd’hui un des lieux incontournables avec différents musées (que nous n’avons pas visité) et des monuments célèbres à ne pas manquer : 

Le monastère des Hiéronymites (Mosteiro dos Jerónimos en portugais)

Il a échappé au séisme de 1755 qui a ravagé Lisbonne et c’est l’une des merveilles architecturales de la ville, il est d’ailleurs classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Le roi Manuel 1er lança sa construction au début du XVIème siècle, celle-ci dura plus de cent ans. Le monastère est le plus important symbole de la richesse du Portugal à l’époque des Grandes Découvertes. Nous n’avons pas payé l’entrée et n’avons donc eu accès qu’à l’église Sainte-Marie où sont gardés les tombeaux du navigateur Vasco de Gama et du poète Luís de Camões. Nous avons toutefois pu constater la grandeur et la beauté du monument, en longeant ses 300 mètres de façade (il est immense !) et en admirant les nombreux détails taillés dans la pierre. Rien que ça, ça vaut le détour ! 

La tour de Belém (Torre de Belém en portugais)

Un monument magnifique lui aussi inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Emblématique du quartier, la tour a été construite au milieu du Tage entre 1514 et 1519 à la demande de Manuel 1er pour défendre le port de Lisbonne. Avant d’être rattrapée par la rive du fleuve suite au séisme de 1755. C’est un autre vestige de l’époque des grandes découvertes qui symbolise l’ancienne puissance navale portugaise. Je l’avais déjà vu des dizaines de fois sur internet en préparant le voyage mais la voir en vrai fait son petit effet ! Avec le Tage, le ciel bleu et le soleil… un superbe lieu !

Le monument des découvertes (Padrão dos Descobrimentos en portugais)

Il a été construit pour l’Exposition Universelle de 1940 puis inauguré en 1960 pour fêter le 500ème anniversaire de la mort d’Henri le Navigateur (prince de Portugal). C’est un hommage aux navigateurs portugais des XVème et XVIème siècles. Il se situe au bord du Tage, non loin du Monastère des Hiéronymites et de la Tour de Belém, et mesure 52 mètres de haut. Nous ne nous sommes pas approchés du monument et c’est dommage. Nous ne le savions pas mais derrière le monument se trouve au sol une rose des vents de 50 mètres de diamètre, qui montre les itinéraires pris par les navigateurs portugais. 

Les pastéis

Le pastel de nata (pastéis de nata au pluriel) est une spécialité et pâtisserie typique portugaise, comme une mini tartelette à base de flan vanillé et de pâte feuilletée. 

Petite pause gourmande à la boulangerie « Pastéis de Belém » afin de goûter ces fameuses pâtisseries (2,10€ l’unité en 2015), fabriquées artisanalement et servies avec de quoi les saupoudrer. Du sucre glace ou de la cannelle. Leur confection aurait commencé en 1837 d’après une ancienne recette des religieuses du Monastère des Hiéronymites.

La boulangerie est très célèbre et il faut donc y faire l’une des deux queues, la première pour les consommer sur place, la seconde pour emporter les pastéis (chose que nous avons faite pour éviter la foule). La pâte est très fine et croustillante, le flan encore tiède, quelques bouchées de plaisir ! 

Le Castelo de Sao Jorge et l’Alfama

Le mercredi 10 juin, nous avons monté les nombreux escaliers afin de rejoindre le quartier du château. Les restaurants sur place sont à éviter, des pièges à touristes de ce que nous avons pu constater. Les rues sont très colorées avec les décorations accrochées au balcon et entre les façades des maisons. L’accès au château étant payant, nous n’en avons pas vu grand-chose.

Nous avons erré dans les ruelles étroites et pavées du petit quartier « Santa Cruz ». On peut y faire les photos typiques de Lisbonne avec les balcons en fer forgé, les plantes, les décorations et guirlandes colorées, le linge qui sèche…

Miradouro de Santa Luzia et das portas del sol

L’après-midi, nous avons rejoint le miradouro de Santa Luzia, petit jardin fleuri avec sous les arcades, des lisboètes et touristes. Puis le miradouro das portas del sol où se trouve une statue de Saint Vincent, le saint patron de Lisbonne. Le temps était malheureusement un peu plus couvert (nous avons jusque là quasiment toujours eu du soleil et du ciel bleu). Les lieux nous ont offert un panorama sur les quartiers de l’Alfama, de São Vicente, Santa Apolónia et notamment sur l’église Santo Estêvão, le monastère Saint-Vincent ainsi que le dôme du Panthéon national. 

Nous avons descendu la rue direction la cathédrale Santa Maria Maior de Lisbonne appelée désormais la catedral Sé Patriarcal. Il s’agit de la plus vieille église de la capitale, elle date du XIIème siècle et devint « cathédrale » en 1393.

Nous avons ensuite rejoint la place Rossio. Nous avons pu entrer dans la gare centrale (Esteção Central de Rossio) qui date de 1887. Puis nous promener sur l’Avenida da Liberdade (belle avenue avec des magasins de luxe), saliver devant les pâtisseries en vitrine des boulangeries., photographier les différents motifs des trottoirs…

Miradouro de Graça

En fin de journée, nous nous sommes rendus au miradouro de Graça, un peu isolé mais dans un cadre romantique. On a une jolie vue sur le centre-ville, le château de São Jorge, le Tage et le pont du 25 avril. Dommage que le temps soit couvert ce soir là…

Nous sommes redescendus en traversant de nombreuses rues, beaucoup moins touristiques (quartiers plutôt populaires). Nous avons pu admirer les façades des maisons, constituées de carrelages, les azulejos. Pour notre repas du soir, nous avons à nouveau voulu manger au restaurant de notre premier soir dans la capitale : the « Food Temple ». J’aurai l’occasion de vous en reparler dans un prochain article de la rubrique « Restaurants ».

Le jeudi 11 juin, nous avons mangé à la boulangerie « Eric Kayser » dans le quartier Chiado. Avant de nous balader et d’explorer plus en détails certains quartiers de Lisbonne. Nous avons découvert les produits locaux dans les épiceries, notamment les très colorées boîtes de sardines. 

Ascensor de Bica

Nous avons fait un détour par l’ascensor da Bica, classé monument historique du Portugal en 2002. C’est le célèbre funiculaire inauguré en 1892 qui permet de relier le Bairro Alto au Cais (quai) do Sodré (285 mètres), le quartier mythique du vieux port. Il est très photographié et représenté sur les guides de voyages et cartes postales (sans les tags). L’aller-retour sur la rua da Bica n’est pas donné si vous prenez le billet sur place (3,60€ en 2015). Mais il peut être bien pratique pour les lisboètes ou touristes ayant déjà beaucoup marché. Sinon, ça peut se faire à pied pour profiter pleinement de la vue et des bars ou restaurants.

La Ginjinha

Un peu plus tard dans l’après-midi, nous étions dans la rue piétonne das Portas de Santo Antao. Non loin de la place Rossio, entre le théâtre national et le palais de l’indépendance. Nous avons goûté la Ginjinha, eau-de-vie à base de cerises griottes, au « Ginjinha Sem Rival ». C’est le seul à produire sa propre liqueur selon notre guide. On repère l’endroit au monde attroupé dans la rue, sirotant la boisson typique ! Nous avons bu un petit verre (1,40€) sur le trottoir avec les lisboètes. Bien souvent, les échoppes se résument à un simple comptoir où l’on commande son verre, avec ou sans le fruit. La ginjinha est très populaire au Portugal et notamment à Lisbonne.

On a continué à se balader tranquillement avant de rejoindre la place du commerce pour profiter de la fin de journée.

Typographia

On quitte les lieux afin d’aller manger. Petit arrêt chez « Typographia » (rua Augusta), une boutique entièrement consacré au T-shirts (unisexe). Des modèles variés (designs graphiques, dessins humoristiques, représentations de Lisbonne…), dans différentes couleurs et surtout des imprimés super originaux. Monsieur a complété sa garde-robe avec quelques-uns de ces T-shirts. On a retrouvé la boutique lors d’un autre voyage, la marque se trouve effectivement au Portugal mais aussi en Espagne.

Fêtes de Lisbonne

Le « Food Temple » étant complet et ne souhaitant pas trop nous éloigner, ayant déjà marché toute la journée, nous avons pris notre dernier repas dans un fast-food. J’ai mangé un hamburger végétarien à base de haricots rouges. 

Soirée festive dans les rues non loin de notre appartement. On se mélange à la foule et on assiste à un concert de rue. L’ambiance et la joie sont au rendez-vous chez les lisboètes ! Il s’agit en fait des fêtes de Lisbonne (Festas de Lisboa) qui ont lieu chaque année en juin. Défilés en fanfare, spectacles, concerts, bals, expos, sardines grillées (l’icône des fêtes), mariages… On honore les saints populaires de la ville, Saint Antoine de Padoue, Saint Jean et Saint Pierre. 

Le 12 juin est une journée importante avec les mariages de la Saint Antoine et le défilé des marches populaires sur l’Avenue de la liberté. C’est aussi notre dernier jour sur place, nous rentrons en France, avec quelques petits souvenirs : Un beau petit foulard, une imitation de « azulejo » magnétique et une boîte de gâteau qui nous sert aujourd’hui de boîte de rangement pour le sucre.

Le château Saint Georges, la cathédrale Santa Maria, la place du commerce, le « Cristo Rei » et le pont du 25 avril, l’élevador de Santa Justa, la place Rossio, le largo do Carmo, les quartiers Baixa, Chiado, Alfama, Bairro Alto, Rossio, la tour de Bélem, le monastère des « Jeronimos », le fado, les sardines, les interminables escaliers, les tramways jaune (électricos), les pavés des trottoirs, le linge suspendu aux fenêtres, les guirlandes colorées, les azulejos, les vues imprenables sur la ville, les « pastéis de Belém », la ginjinha (ginja), the Food Temple… Des tas de bons souvenirs !

Et vous, avez-vous déjà visité Lisbonne ou une autre ville du Portugal ? Cela vous tente ?

Retrouvez tous mes articles sur les capitales européennes !

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