Vue sur Naples et le Vésuve
Europe,  Voyages

Un grand week-end à Naples

Lors de l’été 2019, nous avons réfléchi à une destination pour un petit séjour à l’étranger en septembre ou octobre. Après avoir regardé les vols en direction des villes européennes, notre choix s’est finalement porté sur Naples. Nous avions déjà visité Rome, Lisbonne, Madrid… Mais les pays du sud étaient quand même plus tentants pour leurs températures. Et le gros avantage était l’aller-retour direct depuis l’aéroport de Lille-Lesquin, très proche de chez nous. Alors même si mon homme aurait préféré Florence, c’est la ville de Naples qui nous a finalement convaincue. Nous avons payé 53€ par personne avec la compagnie EasyJet.

1er jour à Naples
Transport

Nous prenons l’avion le jeudi 5 septembre à 9h25 pour une arrivée prévue à 11h45 à l’aéroport de Naples-Capodichino. Il fait beau et chaud, on gagne facilement 10°C par rapport à chez nous ! A proximité de la sortie, on rejoint la station Alibus qui relie l’aéroport au centre pour 5€ par personne (en 2019). Nous sommes nombreux à attendre et entrons de justesse dans le second bus, le premier étant complet avant que notre tour arrive.

Sur le trajet, on s’aperçoit très vite que les Napolitains roulent n’importe comment ! Ils ne respectent pas forcément le code de la route : un stop ? Rien à faire, je passe ! En plus de ça les feux ne semblent pas fonctionner. Cela cause pas mal de bouchons et oblige à faire du forcing. Il y a deux stations desservies par le bus : la gare (en 15 minutes environ) ou le port (en 30 minutes environ), non loin du Castel Nuovo. 

Pizzeria Da Attilio

Depuis cet arrêt, on rejoint la piazza Municipio, la via Medina puis la piazza Giacomo Matteotti, la piazza Carita et enfin la via Pignasecca où nous nous arrêtons pour manger. Quoi de mieux que de commencer notre séjour par une bonne pizza napolitaine. N’est-ce pas ici que l’on revendique son origine ? « L’art du pizzaïolo napolitain » est d’ailleurs inscrit au patrimoine immatériel de l’Unesco depuis décembre 2017. Si ce n’est pas la classe ça !

C’est la pizzeria Da Attilio (créée en 1938) que nous avons choisi pour notre premier repas. Une très bonne adresse au numéro 17 de la rue. Nous avons eu un peu d’attente avant d’avoir une place mais pas du tout pour être servi. Il faut dire que la cuisson au feu de bois, juste derrière notre table, n’a pris que quelques minutes. Nous avons payé 18€ pour les deux pizzas, une grande bouteille d’eau et le service, qui n’est pas inclus. Les prix des pizzas varient entre 7 et 10€ en moyenne, elles sont très bonnes ! A la sortie du restaurant, à la préparation des pizzas, je reconnais Atillio. Il a reçu de très nombreux prix et diplômes qui sont encadrés et accrochés sur les murs de son restaurant.

Le Chiostro delle Clarisse

Après ce bon repas, nous rejoignons notre logement, situé Largo Ecce Homo. Nous y posons nos affaires avant de repartir à la découverte de la ville. Nous commençons par le complesso monumentale Santa Chiria et plus précisément le Chiostro delle Clarisse, le couvent des Clarisses qui abrite un magnifique cloître.

Il fait partie des sites les plus célèbres de Naples. L’entrée peut paraitre un peu chère : 6€ (en 2019) mais j’ai beaucoup aimé le calme du lieu, à l’écart du tumulte de la ville, les fresques sur les murs…

Et surtout le jardin avec ses orangers, ses fontaines, ses 72 piliers octogonaux, ses bancs en faïence et ses murets, joliment décorés dans les tons bleu, jaune et vert. L’endroit est très élégant !

De la basilique Santa Chiara à la via San Gregorio Armeno

On se rapproche ensuite de la basilique Santa Chiara et de son campanile puis nous arrivons sur la piazza del Gesù Nuovo où se situe la guglia (une obélisque baroque) de l’Immacolata et la chiesa Gesù Nuovo. C’est un palais du XVème siècle devenu église. La façade ne me semble pas extraordinaire bien qu’originale. Mais l’intérieur est absolument magnifique, on ne sait pas où donner de la tête : à ne pas rater !

Nous sommes revenus sur nos pas pour nous diriger vers la via Benedetto Croce et rejoindre la piazza San Domenico Maggiore. On trouve là aussi une flèche (érigée à la fin de l’épidémie de peste de 1656) et une église. Au passage, on regarde les vitrines des magasins, on bave devant les pâtisseries (Scaturchio ou Leopoldo Infante notamment). Nous faisons une petite pause, le temps de goûter les glaces de chez Scimmia Factory, sur la piazzetta Nilo.

On continue sur le Largo Corpo di Napoli et la via San Biagio dei Librai. Au 114 la Capella del Monte di Pietà, se trouve la chapelle du Mont-de-Piété, et au 118, la chiesa dei Santi Filippo e Giacomo. Là encore une église richement décorée. On tourne à gauche vers la via San Gregorio Armeno. C’est une longue rue assez étroite où l’on découvre de nombreux modèles de crèches napolitaines. Elles font partie de la tradition locale. Les décors et santons sont fabriqués (pour certains) de manière artisanale depuis plus de quatre siècles. Si vous jetez un coup d’œil dans les boutiques, vous pourrez voir des artisans en plein travail.

De la piazza San Geatano à la piazza Dante

On arrive sur la piazza San Geatano qui est l’ancienne agora grecque de Neapolis et l’ancien forum romain. La place est bordée de bâtiments dont le complesso monumentale San Lorenzo Maggiore. On peut visiter l’église (gratuitement), le cloître, le musée et la zone archéologique (payante) où des ruines grecques, romaines et paléochrétiennes ont été découvertes. En face, se trouve la basilique San Paolo Maggiore.

Nous empruntons la via dei Tribunali et nous arrêtons devant une colonne de pierre surmontée d’une tête de mort en bronze. Nous sommes alors devant la Santa Maria delle Anime del Purgatorio, dite « l’église des têtes de mort ». Celle-ci possède effectivement un cimetière souterrain et ossuaire. Une visite est possible afin de découvrir les lieux et le culte populaire des « âmes du purgatoire ».

Nous revenons sur nos pas afin de découvrir la cathédrale del Duomo, commencée au XIIème siècle. L’intérieur est là encore de toute beauté, notamment le plafond à caissons orné de peintures de 1621. La façade est quant à elle beaucoup plus récente. Le Duomo est connu pour accueillir les reliques de San Gennaro, Saint Patron de la ville. Je n’ai pas osé trop m’y aventurer étant en short et n’ayant pas de veste pour couvrir mes épaules. J’ai donc raté la superbe coupole, à voir pourtant.

Après une petite pause sur les marches au pied du Duomo, nous nous baladons dans le quartier. Nous avons rejoint le MADRE, le musée d’art contemporain puis la via Anticaglia avec ses arcs permettant de relier les thermes au théâtre à l’époque gréco-romaine. Nous arrivons sur la piazza Bellini. On peut y voir, au milieu des nombreuses terrasses de cafés, des vestiges datant du IVème siècle avant J-C. Nous empruntons la via Port’Alba et arrivons sur une autre place, plus grande cette fois, la piazza Dante. On y trouve une façade en hémicycle, une statue du poète du même nom, quelques palmiers, des églises…

La Cantina di Masaniello

Le soir, nous sortons manger à La Cantina di Masaniello (28 via Donnalbina). Elle propose une cuisine traditionnelle et typique napolitaine, avec une clientèle d’habitués. Le lieu ne paie pas de mine, la décoration n’est pas des plus jolies… Mais nous y avons bien mangé, deux plats de pâtes : carbonara à 7€ et pomodoro à 5€.

Banksy, street-art et religion

Nous finissons la soirée avec une petite marche digestive au cours de laquelle nous partons à la recherche de « la Madone avec le pistolet » du célèbre Banksy. C’est une vierge Marie qui a les yeux levés vers un pistolet pour faire référence à la religion (et la violence / criminalité / présence mafieuse). Elle est située sur la Piazza Gerolomini, une petite place accessible depuis la via dei Tribunali. Elle est sous une plaque protectrice et serait la seule œuvre de l’artiste répertoriée en Italie.

L’art de rue est très présent dans la ville. Nous avons fait de belles découvertes lors de notre week-end, notamment l’artiste Blub dont j’ai apprécié le travail. J’ai pu photographier plusieurs de ses œuvres au cours du séjour. Autre chose qui ne passe pas inaperçu en sillonnant les rues de Naples : la religion très présente des Napolitains ! Des autels dédiés aux saints, ornés de bougies, de fleurs, d’images pieuses et parfois même de prières ou photos de défunts, sont installés dans des niches. Il y en a un peu partout et plus particulièrement dans le centre historique et le quartier espagnol.


2ème jour

Pour cette deuxième journée à Naples, direction la ville antique Pompéi, dont je vous parlerai dans un prochain article 😉

Véro Gastrobar

Le soir, nous sortons manger à deux pas de chez nous, au Véro Gastrobar, situé piazzeta Teodor Monticelli. Les quantités ne sont pas énormes mais les plats sont vraiment très bons, ce fut une belle découverte. Nous nous sommes partagés en entrée un tartare de tomates (« tartare briosa »). Puis pour Monsieur un risotto et pour moi des ravioles végétariennes. Nous en avons eu pour 32,50€ avec les deux boissons et le service, les deux plats étant à moins de 10€. On a apprécié la qualité des produits, le fait de manger dehors sur la petite place et les serveurs étaient très sympathiques.

Pâtisserie Scaturchio

Nous terminons la journée par une petite balade et une halte au 19 piazza Domenico Maggiore, à la pâtisserie Scaturchio. C’est une institution depuis le XIXème siècle. Elle est la plus connue de Naples, elle ferme à 20h30 la semaine et 22h le week-end. Le choix est difficile. Nous goûtons un baba au rhum (baba’pasta) à 1,50€. Le baba fait partie des spécialités napolitaines et peut se trouver dans les pâtisseries dans sa version classique ou rempli de crème et fruits. Nous prenons également une part de pastiera à 3,50€. C’est un gâteau à la ricotta et au blé, typique de Pâques chez les familles napolitaines. Un dessert traditionnel de la ville donc. 


Jour 3 à Naples
De la piazza Monteolivo au quartier spagnoli

La première chose que je fais en me levant ce samedi matin, c’est regarder le temps qu’il fait dehors. Car nous avons entendu de la pluie et de l’orage dans la nuit. Je suis rassurée, le sol est encore mouillé mais le soleil et le ciel bleu sont bien au rendez-vous pour cette dernière journée sur place.

Nous commençons par la Chiesa Sant’Anna Dei Lombardi, située sur la piazza Monteoliveto. Il s’agit d’une église commencée en 1411 et récemment restaurée. Le plafond y est original. L’extérieur ne paye pas de mine mais les plus célèbres artistes italiens de l’époque ont participé à la décoration de son intérieur.

Nous empruntons ensuite la via Toledo, prestigieuse artère où l’on trouve de beaux palaces et de nombreux magasins. Après quelques minutes de marche, la rue devient piétonne et il est agréable de s’y promener malgré l’agitation ambiante. Nous prenons sur la droite afin de se balader dans le quartieri spagnoli (le quartier espagnol). Il a été créé au milieu du XVIème siècle, c’est « l’âme populaire de Naples ». Au hasard des ruelles, on découvre là encore quelques œuvres de street-art. Les routes n’étant pas larges, nous sommes dérangés toutes les deux minutes par des scooters qui nous klaxonnent et par quelques voitures, ce qui nous fait redescendre assez rapidement sur la via Toledo.

Galleria Umberto I

On avance jusqu’à la piazza Trieste avant de revenir sur nos pas pour emprunter la très belle galleria Umberto I. Il s’agit d’un passage couvert né en 1890 et divisé en quatre ailes indiquant les quatre points cardinaux. Ceux-ci sont visibles au centre, sous la coupole de 57 mètres. J’adore les galeries : l’architecture, la luminosité, la grandeur, le dôme central, les verrières, le sol marbré joliment décoré… Celle-ci ressemble fortement à celle de Milan.

Du Castel Nuovo au Castel dell’Ovo

On fait un petit crochet par le castel Nuovo, connu des napolitains sous le nom de Maschio Angioino. C’est une ancienne forteresse, composée de cinq grandes tours cylindriques. Le château est l’un des symboles de la ville, il est situé sur la piazza Municipio, près du port de Naples.

Nous empruntons ensuite la via San Carlo où se trouve le théâtre du même nom puis la piazza Trieste E Trento.

Et enfin la célèbre piazza del Plebiscito, très grande place où se trouve la basilica San Francesco di Paola. Avec sa forme et ses dimensions, elle nous rappelle le Panthéon de Rome. A l’intérieur, on peut y observer la coupole de 53 mètres de haut et 34 mètres de diamètre. On a la chance d’assister au début d’un mariage avec l’arrivée de la mariée. C’est quand même classe de se marier dans un tel lieu ! On s’éclipse discrètement, on a de chaque côté des colonnes et face à nous le palazzo Reale où trônent huit statues de rois napolitains. Nous longeons celles de droite et arrivons sur la piazza Carolina.

Caffè San Ferdinando

Il est l’heure de manger. Après quelques hésitations, nous nous installons sur la piazza Trieste e Trento, au caffè San Ferdinando. Monsieur choisi une pizza à 7,50€ et moi les gnocchis à la sorrentina à 9€. C’est l’un des plats les plus connus de la cuisine de Campanie (région du sud-ouest de l’Italie dont Naples est la capitale).

Castel Dell’Ovo

Après cette pause déjeuner, nous descendons vers la via Partenope qui donne accès à l’îlot de Mégaride où se trouve le plus ancien château de la ville (XIIème siècle). Il s’agit du castel Dell’Ovo, le château de l’Œuf, dont l’accès est gratuit. L’intérêt du lieu est surtout les vues qu’il offre sur la ville et le Vésuve.

Colline du Vomero

Nous continuons la promenade le long de la mer jusqu’à la villa communale, bande de verdure faisant la joie des parents et enfants. Nous traversons le quartier Chiaia afin de rejoindre la piazza Amedeo et emprunter l’un des trois funiculaires qui mènent à la colline du Vomero. C’est un quartier résidentiel réputé pour la beauté de ses panoramas (prix d’un ticket de métro).

On arrive sur la piazza Vanvitelli et on emprunte la via Alessandro Scarlatti. Elle mène vers le castel Sant’Elmo, château commencé au XIVème siècle dont l’accès est payant. Nous approchons de la certosa di San Martino, la chartreuse de Saint-Martin, fondée au XIVème siècle, dont l’entrée est là aussi payante. La place juste devant offre une superbe vue sur la ville et le Vésuve. Vous pourrez en profiter depuis l’un des bancs présents. Si vous êtes courageux et que vous avez de bons genoux, vous pouvez emprunter la via Pedamentina qui mène au quartier Montesanto. Il vous faudra pour cela descendre plus de 400 marches ! Sinon, autres options : l’un des trois funiculaires reliant la ville haute au centre historique ou le métro. C’est pour ce choix de transport que nous avons opté.

Nous sommes descendus à la station Toledo. C’est sûrement l’une des plus belles, avec ses mosaïques illuminées et son puit de lumière. C’est suite à des travaux effectués sur le réseau du métro que l’art contemporain a été invité sur différentes stations. Si cela vous intéresse, il y a une visite guidée : le « Metro Art tour ». Nous remontons sur la via Toledo afin de regagner le chemin de notre logement pour nous reposer un peu… Nous avons encore bien marché pour cette dernière journée (15km, un peu plus que les jours précédents).

La Taverna a Santa Chiara

Nous ressortons pour manger. Le restaurant Tandem que nous avons repéré étant complet, on s’arrête un peu par hasard à La Taverna a Santa Chiara, via Santa Chiara 6. Monsieur demande une bière (ils n’en servent qu’une) et moi le « verre de vin de la maison » à 3€ (je me retrouve en fait avec un pichet de 25cL). On se prend chacun un plat de pâtes, le tout pour 27€. Nous ne prenons pas de dessert mais comme la veille, nous allons à la pasticceria Scaturchio. On y goûte deux nouvelles pâtisseries, « sfogliata frolla » et « sfogliata riccia » pour 1,70€ l’unité, un régal ! La sfogliatella est là encore une pâtisserie typique napolitaine, fourrée d’une crème onctueuse à base de ricotta parfumée. Il existe différentes variantes. Ici la différence entre les deux était le type de pâte utilisée, feuilletée pour l’une, brisée pour l’autre.

Jour 4

Nous partons du logement à 6h30 pour prendre le métro jusqu’à la gare et rejoindre la station Alibus. C’est le bus qui mène l’aéroport de Naples, nous prenons celui de 6h45. Il y a des départs toutes les 15-20 minutes environ et les horaires sont visibles sur leur site internet (amplitude : 5h30 / 23h). Autant l’aller nous avait paru un peu long avec les embouteillages, autant en ce dimanche matin nous n’avons rien vu passer. En 10 minutes nous étions arrivés à l’aéroport. Nous décollons à 9h pour une arrivée à Lille-Lesquin à 11h20.

J’ai apprécié ce séjour à Naples, nous avons eu un temps excellent, ce qui joue beaucoup pour moi. La ville n’est pas un musée à ciel ouvert comme Rome. Elle est plutôt sale, parfois vétuste, vous y trouverez de nombreux tags et des façades défraichies. Naples est assez bruyante, avec les klaxons des scooters et voitures ainsi que les avions qui la survolent régulièrement.

Mais à côté de ça, vous découvrirez une ville qui a du charme. Vous tomberez au hasard des rues sur de belles œuvres de street art (Banksy, Blud, etc.), de beaux monuments, des places ensoleillées et des églises richement décorées. Des châteaux, des palais, des musées mais aussi des vues magnifiques sur la ville et le Vésuve. Vous mangerez la très bonne cuisine italienne, goûterez aux spécialités locales et comme nous, vous pourrez tester leurs pâtisseries et leurs pizzerias traditionnelles. Vous pourrez également admirer l’art de la crèche napolitaine, découvrir les souterrains de Naples, prendre le train jusqu’à Sorrente, Pompéi, Herculanum… Monter en haut du Vésuve, prendre le bateau jusqu’aux îles aux alentours (Ischia, Procida et la plus célèbre Capri) ou encore louer une voiture pour découvrir la côte Amalfitaine et ses paysages. Il y a de quoi faire à Naples, vous n’allez pas vous ennuyer 🙂

Et pour lire ou relire mon article sur Rome, cliquez ici.

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