Livre ta deuxième vie commence de Raphaëlle Giordano.
Lecture

Livre “Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une”

Faute de pouvoir accéder à de nouveaux livres pendant le confinement, j’ai trouvé sur Internet « Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une » de Raphaëlle Giordano. Ce livre a rencontré un très gros succès commercial avec plus d’un million d’exemplaires vendus et j’étais donc curieuse de le découvrir. Ce n’est pas le roman auquel je m’attendais mais ce fût pour moi une bonne surprise : des conseils et du développement personnel délivrés sous forme de roman. Ça plaît ou ça ne plaît pas… Malgré quelques passages « trop beau pour être vrai », j’ai apprécié lire l’histoire de cette femme qui a tout pour être heureuse mais qui ne l’est pas. On peut parfois se reconnaître ou reconnaître certains de nos proches et on lit avec attention les conseils. Et c’est beau de voir comment la narratrice arrive, grâce à ses efforts, sa volonté et à tous les changements positifs qu’elle met en œuvre dans sa vie à trouver son bonheur et une sérénité intérieure. Au fil des chapitres, on la sent évoluer et s’émerveiller de ses ressources intérieures et reprendre les rênes de sa vie. C’est inspirant, positif, joyeux, une ode au bonheur ! 

Extraits du livre

– « Vous souffrez probablement d’une forme de routinite aiguë. » – « Une quoi? » – « Une routinite aiguë. C’est une affection de l’âme qui touche de plus en plus de gens dans le monde, surtout en Occident. Les symptômes sont presque toujours les mêmes : baisse de motivation, morosité chronique, perte de repères et de sens, difficulté à être heureux malgré une opulence de biens matériels, désenchantement, lassitude… » – « Mais… Comment vous savez tout ça ? » – « Je suis routinologue. »

« Comment, sans être en dépression, on pouvait ressentir malgré tout une sensation de vide, un vrai vague à l’âme et traîner la désagréable impression d’avoir tout pour être heureux, mais pas la clé pour en profiter. »

« (…) Ne pensez-vous pas qu’il n’y a rien de pire que cette impression de passer à côté de sa vie faute d’avoir eu le courage de la modeler à l’image de ses désirs, faute d’être resté fidèle à ses valeurs profondes, à l’enfant qu’on était, à ses rêves ? » – « Mmm, mmm… Sûrement… » – « Malheureusement, développer ses capacités à être heureux n’est pas quelque chose qu’on apprend à l’école. Il existe pourtant des techniques. On peut avoir beaucoup d’argent et être malheureux comme les pierres, ou au contraire en avoir peu et savoir faire son miel de l’existence comme personne… La capacité au bonheur se travaille, se muscle jour après jour. Il suffit de revoir son système de valeurs, de rééduquer le regard qu’on porte sur la vie et les événements. »

« (…) Je l’écoutais me parler de l’importance de revenir à soi, de s’aimer mieux pour pouvoir être capable de trouver sa voie et son bonheur, de le faire rayonner autour de soi (…) »

« Le pouvoir du mental n’a pas fini de nous surprendre ! Vous n’imaginez pas à quel point votre pensée influence votre réalité… »

« La bonne nouvelle, c’est que vous avez le pouvoir de les changer, ces pensées. Broyer du rose ou broyer du noir n’est pas indépendant de votre volonté… Vous pouvez travailler votre mental pour qu’il arrête de vous jouer des mauvais tours: il suffit d’avoir un peu de constance, de persévérance et de méthode… »

« « Le changement est une porte qui ne s’ouvre que de l’intérieur », comme disait Tom Peters. »

« Je crois au potentiel de réussite de chacun, pour peu qu’il respecte sa personnalité et ses valeurs profondes. Il suffit de monter le projet de vie en adéquation avec ce qu’on est vraiment. »

« (…) vous êtes la seule et unique personne qui peut faire bouger votre propre vie. »

« (…) plus que le mariage ou le loto, la nature apportait un bienfait mental quotidien et durable aux personnes qui la côtoyaient. Voilà qui allait m’encourager à me mettre au vert ! »

« Écouter vraiment, c’est se mettre à la place de ce que l’autre vit, être en empathie. »

« Avec l’empathie sèche, vous arrivez à entendre et compatir avec les problèmes de votre entourage, sans pour autant vous laisser contaminer par son humeur néfaste. Cette sorte de bouclier de protection est très utile pour ne pas se laisser aspirer. »

« Faire un pas vers l’autre, ça paraît si simple, et pourtant si peu de gens le font. C’est pour ça qu’il y a tant de divorces. Quel dommage ! Que d’amours gâchées alors qu’avec un peu d’effort, elles pourraient repartir de plus belle ! Il faut dire que, dans notre société d’hyperconsommation, on préfère jeter plutôt que réparer. « Les grands bonheurs viennent du ciel, les petits bonheurs viennent de l’effort », dit un proverbe chinois. »

« On récolte ce que l’on sème… Le vieil adage a du bon. Semez du reproche, et vous récolterez rancœur et désenchantement. Semez de l’amour et de la reconnaissance, et vous récolterez tendresse et gratitude. »

« L’amour est comme une plante qui demande beaucoup d’attention et qui grandit bien quand on l’arrose. »

« Et le visage heureux de mon fils valait toutes les récompenses. »

« Souvent, ce n’est pas l’autre qu’on n’aime plus, c’est ce qu’est devenue la relation. Or, dans un couple, chacun est co-responsable de la qualité des échanges. Si vous voulez rallumer la flamme, provoquez des étincelles ! N’attendez pas toujours de l’autre l’initiative (…) »

« Un sourire ne coûte rien et il a pourtant une influence considérable sur votre entourage comme sur votre propre moral. Le bénéfice est double ! Vous connaissez bien sûr les paroles de l’Abbé Pierre ? « Un sourire coûte moins cher que l’électricité, mais donne autant de lumière. » (…) Sans parler de ses bienfaits sur le cerveau et sur le corps ! (…) le fait de sourire, naturellement ou non, réduit les effets du stress sur l’organisme. Là-​dessus, les scientifiques sont formels. L’explication : le cerveau interprète le sourire, qu’il soit naturel ou pas, comme un état de bonne humeur et libère des hormones de sérénité. Ce n’est pas beau, ça ? »

« Je me rendis compte également du rôle que pouvaient jouer la nature et l’oxygénation dans l’amélioration de ma santé physique et psychique. »

« Faire ce que tu aimes, c’est la liberté ; aimer ce que tu fais, c’est le bonheur. »

« Il m’avait d’ailleurs envoyé un livre de pensées du Dalaï Lama pour nourrir mon changement de mentalité. Il avait pris soin d’en surligner quelques passages. Certaines phrases me marquèrent plus particulièrement, dont celle-ci : « En développant l’altruisme, l’amour, la tendresse et la compassion, on réduit la haine, le désir ou ​l’orgueil. » (…) J’aimais bien également cette citation : « Certains regardent la vase au fond de l’étang, d’autres contemplent la fleur de lotus à la surface de l’eau, il s’agit d’un choix. » Une belle illustration de la vision que les uns et les autres peuvent avoir de la vie. Petit à petit, je pris conscience de ce qui construisait le bonheur : le fait de s’engager, dans une relation amoureuse, une famille, un travail, peu importe ! Quant à ce qui donne du sens à la vie, il me semblait à présent que c’était de savoir donner le meilleur de soi en se servant de ses qualités profondes, celles qui fondent notre véritable identité. Être bon dans ce qu’on fait et être bon avec les autres… N’était-ce pas la clé de l’épanouissement ? »

« (…) la pensée positive a un réel impact sur votre corps et votre psychisme. »

« Aujourd’hui est un cadeau. C’est pour ça qu’on l’appelle “présent”. »

« Un rêve, même au salaire minimum, restait un rêve! Jamais je ne m’étais sentie aussi vivante qu’en ce moment, et ça, ça n’avait pas de prix! »

« « Le pardon ne fait pas oublier le passé, mais élargit le futur », disait Paul Boese. »

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