
Salle de bain : toutes ces choses que je n’achète plus
Il y a quelques années déjà, j’ai rédigé l’article « Comment réduire son budget courses ? » pour vous donner des astuces pour réduire vos dépenses. J’y ai abordé différentes thématiques comme la programmation des repas, les habitudes d’achats, le fait-maison, les conserves, l’utilisation des restes… Aujourd’hui, j’aborde plus particulièrement les dépenses liées aux achats des produits de la salle de bain.
Les courses représentent le deuxième poste de dépenses après le logement. Selon l’INSEE, l’inflation annuelle 2024 s’établissait à +2,0% après +4,9% en 2023 et +5,2% en 2022. Le coût de la vie augmente, nos caddies coûtent de plus en plus cher et nos salaires n’évoluent pas toujours en conséquence mais nous pouvons agir sur nos dépenses. Il est possible de faire des économies au quotidien. Non pas en gagnant plus d’argent mais en dépensant moins, sans pour autant se priver !
Je vous liste dans ce nouvel article tous les produits de la salle de bain que je n’achète pas (ou plus) et ceux qui me permettent de moins dépenser. Si vos fins de mois sont difficiles, si vous souhaitez épargner ou tout simplement consommer différemment, ces conseils sont pour vous.
Pour beaucoup de cosmétiques et produits de la salle de bain, une grande partie du budget est consacré à la communication (publicité, influenceurs et égéries, packaging…) plutôt qu’aux ingrédients eux-mêmes. Il est donc préférable de se tourner vers les alternatives durables.
Dans la salle de bain, je n’achète…
- Pas de cotons-tiges jetables : le coût n’est certes pas très élevé, en général entre 0,40€ et 2,05€* la boîte de 110 à 200 bâtonnets mais il existe des alternatives. Durables, ce sont des accessoires réutilisables à l’infini, écologiques et tout aussi efficaces. Les modèles plus simples se situent autour de 4 à 5 €, ceux-ci se trouvent entre 8 et 12 €. Une fois l’investissement fait, on peut donc supprimer définitivement les cotons-tiges de notre liste de courses.
* Prix relevés sur les sites drive de quatre grandes enseignes.
- Pas de parfums : acheter un parfum représente souvent un sacré budget. Le prix au litre dépasse très souvent les 1000€ or le coût du liquide lui-même est pourtant assez faible dans le prix final. Ai-je vraiment envie de dépenser mon argent dans une eau parfumée et le coût est-il justifié ? Je ne pense pas… Surtout que dans le monde du parfum, c’est aussi le marketing qui coûte cher. En effet, il faut bien rémunérer les égéries, la publicité et les packagings. Je n’ai actuellement qu’un seul parfum que mon conjoint m’a offert et cela me convient. Je n’en mets qu’occasionnellement et je l’utilise ainsi depuis des années. Si vraiment vous avez votre parfum fétiche, profitez d’un anniversaire (ou autre occasion) pour souffler l’idée à vos proches. Coût pour vous : 0€ !
- Pas de déodorant : adieu le déodorant industriel, place au fait maison ! Il est solide, naturel, sain, économique, rapide et simple à faire (5 minutes top chrono). C’est une recette qui vous fera faire des économies. Elle ne nécessite que peu d’ingrédients : 5 cuillères à soupe d’huile de noix de coco, 2 cuillères à soupe de bicarbonate de soude, 3 cuillères à soupe de fécule de maïs et quelques gouttes d’huile essentielle. En magasin, acheter un déodorant bille ou spray coûte en moyenne entre 0,69€ à 7,17€ l’unité*.
- Pas de cotons ni lingettes démaquillantes : le disque démaquillant en coton ne sert que quelques minutes avant d’être jeté (et il n’est pas recyclable) : quel gaspillage ! On privilégie donc les alternatives durables, qui sont pour moi des indispensables dans la salle de bain : les lingettes ou disques démaquillants lavables. Les miens sont 100% récup et donc totalement économiques : ils ne m’ont rien coûté ! De nombreux créateurs et créatrices proposent un lot de lingettes accompagné de leur panière pour les ranger. C’est une belle idée cadeau ou à réaliser soi-même. Dans le commerce, un paquet de disques coûte entre 0,44€ et 2,19€* en moyenne. Et un paquet de lingettes entre 0,65€ et 2,95€* (pour 25). Coût après investissement : 0€ !
- Pas de protections hygiéniques jetables : je vous l’expliquais dans mon article « Pourquoi éviter les protections hygiéniques jetables ? », les serviettes, protèges-slips et tampons hygiéniques jetables sont souvent composés de substances toxiques, sont polluants et coûteux. Des alternatives durables pour des règles zéro déchet existent. Il s’agit de solutions efficaces, réutilisables, saines, plus responsables et surtout économiques. Depuis 2017, mes dépenses en hygiène menstruelle ne m’ont ainsi absolument rien coûtées ! Le coût à l’achat dépendra de l’option ou des options choisies mais ensuite : plus aucune dépense à prévoir, en tout cas pendant de longues années.
Le montant des protections et antidouleur s’élève à 7,50 euros par cycle pour une femme ayant des règles d’une durée et d’un flux « moyens » – soit près de 3 800 euros pour une vie.
Article du journal Le Monde « Combien les règles coûtent-elles dans la vie d’une femme ? » par Anne-Aël Durand et Gary Dagorn
- Pas de baume à lèvres : là encore, je préfère m’en passer ou opter pour le fait maison. En 2017, l’Union Fédérale des Consommateurs – Que choisir a publié une enquête sur les dangers des baumes à lèvres. Et c’est inquiétant car la majorité des produits testés contiennent des perturbateurs endocriniens, allergènes et autres substances toxiques. Dans le commerce, un stick coûte entre 0,75€ et 3,51€* en moyenne selon les marques. Il est possible de réaliser son propre baume à lèvres, j’en parlerai dans un prochain article.
- Pas de crème à raser ou crème dépilatoire : pour se débarrasser des poils, je privilégie tout d’abord l’utilisation de mon épilateur électrique. C’est un appareil qui a une longue durée de vie, le mien a une vingtaine d’années. Et il est toujours aussi efficace. J’ai déjà testé la crème dépilatoire par le passé… Une odeur nauséabonde et une composition chimique controversée pour un coût compris entre 1,79€ et 8,59€* en moyenne : j’ai vite abandonné. En complément et parfois par manque de temps, j’utilise un rasoir de sureté. Avec ces deux accessoires, aucune autre dépense à prévoir lors de mes courses.
- Pas de rasoirs jetables : différentes manières sont possibles pour me débarrasser de mes poils et le rasage reste le plus utilisé. Ces rasoirs ont le gros défaut d’être justement jetables or c’est donc de l’argent que l’on jette à la poubelle. Pour ma part, j’utilise désormais un rasoir de sécurité. C’est un rasoir utilisable à vie, il suffit juste de changer la lame. Hors promotion, le coût pour 10 lames est de 2,49€ par lot de 100 ou 2,39€* par lot de 200. En grande surface, on est entre 1,09€ et 121,8€* (oui il y a des lots de deux recharges pour près de 25€). Le rasoir de sûreté est donc plus économique sur la durée et plus écologique, en plus d’être un bel objet. Une fois équipé, c’est encore un produit que vous n’aurez plus besoin d’acheter.
- Pas de gels douche ni shampoings liquides : les industriels ont inventé le gel douche, savon liquide mélangé à de l’eau, il en contient facilement 80%. Son prix peut varier entre 0,73€/L à 19,05€/L*. Pour ma part, je préfère acheter un savon ou shampoing solide de qualité, qui contient moins de substances nocives. Ils sont meilleurs pour la peau, pour la santé et pour l’environnement. Ils sont peut-être plus chers à l’achat mais ont une durée de vie plus longue. Ils peuvent aussi être achetés localement et être une idée de cadeau voire même de visite. Aussi, le savon saponifié à froid est un bienfait pour la peau, il la nourrit et la protège et cela permet de réduire l’utilisation de crèmes hydratantes, surtout lorsque l’on a la peau sèche, et donc d’en acheter moins. Je vous parlais du sujet dans mon article : Du savon et shampoing solides dans notre salle de bain
- Pas d’après-shampoing : l’industrie des soins capillaires est florissante avec des shampoings, soins sans rinçage, masques, huiles, baumes, après-shampoings et j’en passe… Ce dernier a normalement pour rôle de fortifier et hydrater les cheveux. L’après-shampoing n’est pas un produit nettoyant et selon moi et reste donc optionnel. Là encore, de nombreux après-shampoing contiennent des substances toxiques et allergènes. Le coût varie entre 1,31€ et 16,62€* en moyenne le flacon. Je n’en ai jamais utilisé personnellement et mes cheveux ne s’en portent pas plus mal. Si toutefois vous souhaitez renforcer et nourrir vos cheveux, vous trouverez sur internet des alternatives naturelles et peu coûteuses.
- Pas de patch ou gommage pour visage : là encore, on peut le faire soi-même pour moins cher ! Mon galet exfoliant fait maison me revient à 46 centimes alors que dans le commerce, le flacon coûte entre 1,99€ et 5,39€*. C’est une recette ne nécessitant que deux ingrédients, on ne peut faire plus simple ! On m’a également offert cette pierre de corps exfoliante, en argile, à environ 10€ et inusable !
- Pas de brosses à dents en plastique ni de dentifrice en tube : pour les brosses à dents, il y a tous les prix et c’est les extrêmes entre la brosse à dents à 13 centimes pièce et celle électrique à près de 90€*. Je ne pense pas faire d’économies avec mon choix de brosses à dents… Mais j’en fais par contre avec mes dentifrices que je choisis solides et qui durent très longtemps ! Dans le commerce, le prix du tube est compris entre 0,55€ et 9,87€* en moyenne. Les dentifrices présentés ci-dessous coûtent entre 4,90€ et 11€ mais leur durée d’utilisation est bien plus longue, en particulier pour les solides.
- Pas de shampoing sec en aérosol : ce type de spray coûte en moyenne entre 2,85€ et 9,73€* pour un flacon de 200mL ! Si vraiment vous ne souhaitez pas vous laver les cheveux ou voulez espacer vos lavages, il est possible de réaliser sa propre poudre à base de farine de maïs par exemple, dont le coût est moindre. On trouve facilement sur internet des recettes pour le faire soi-même.
- Pas de vernis à ongles : ils contiennent de nombreux produits chimiques (dont parfois des substances toxiques) et sont loin d’être naturels. Vous en avez d’ailleurs sûrement entendu parler, depuis ce 1er septembre, une grande partie des vernis semi-permanents ne peuvent plus être utilisés. En effet, l’un des ingrédients a été reconnu toxique par l’Union Européenne. En grande surface, le coût d’un flacon oscille entre 1,90 et 12,85€*. Un flacon de vernis bien conservé peut se conserver des années. J’ai encore quelques flacons que j’utilise vraiment occasionnellement, ensuite stop. Il est pour moi très facile de m’en passer, contrairement au maquillage où j’ai plus de mal. Les ongles 100% naturels peuvent être également très beaux !
- Pas de lime à ongles jetables : on trouve des limes à ongles jetables à l’unité ou par lot. Or il existe des limes en acier ou en verre. Pour ma part, on m’a offert il y a plus de 15 ans une lime en verre que j’ai toujours depuis. Elle peut être nettoyée très facilement à l’eau et sera alors comme neuve. Vous en trouverez entre 4 et 5€* en moyenne, c’est donc très économique. Et au moins, elle ne se retrouvera pas dans la poubelle comme les limes en carton, c’est un investissement durable. Coût après investissement : 0€ !
- Pas de démaquillant et que très peu de maquillage : j’ai quelques essentiels bien sûr, un crayon, un mascara, de vieilles palettes de fards à paupières et quelques rouges à lèvres. Mon budget maquillage de ces cinq dernières années n’a pas dépassé les 30€. J‘ai juste acheté ce mascara naturel en verre recyclable et rechargeable, de fabrication française. Et j’ai depuis des années un démaquillant solide si besoin.
À vous de jouer, pour réduire vos dépenses des produits de la salle de bain ! 😉
